Restons debout et solidaires

Du sang et des larmes ont coulé à Paris ce Vendredi 13. C’est l’horreur. Des lieux de vie, de rencontre, de culture et de convivialité ont été transformés en scènes de guerres indescriptibles.  Les auteurs de cette ignominie, cette atteinte à la vie et à la liberté, comptaient ainsi atteindre la France, semer la terreur au cœur de ses quartiers, effaroucher sa jeunesse et diviser sa société. Mais il n’en est rien.

La France « se relève toujours »

MRAIZIKA Mohammed

C’est avec une phrase, courte mais magique, « Il était une fois », que les contes de fée et les légendes populaires s’introduisaient dans les foyers et agrémentaient les veillées familiales. Nos grands-mères étaient sages et cette phrase avait une vertu pédagogique sans pareil pour émerveiller et transmettre.Faisons là donc vivre aujourd’hui pour célébrer, en cette année 2015, l’œuvre d’un Roi et d’un Peuple : la Marche Verte.

Marianne et Morano

Marianne et Morano, c’est le choc des valeurs. C’est le choc des contraires. Si la première symbolise ce que la République française a de grand et d’honorable, ce que sa devise et ses institutions veulent signifier, à elle-même et au monde, la deuxième est la négation de tout ce qui a fait la France. Ses inepties et ses délires sont une honte pour l’histoire du pays d’Albert Camus (1913-1960) et d’Emile Zola (1840-1902) et son article « J’accuse » (publié en Janvier 1898) ; c’est une insulte pour tous ceux qui ont fait sa gloire, sa langue et sa culture.

De l’écrivain et du maître-chanteur

La chronique littéraire est empreinte d’exemples d’escrocs littéraires, de plagiaires et de mystificateurs qui ont réussi à tromper leur monde et obtenir la reconnaissance de leurs pairs. Certains d’entre eux, démasqués, ont évoqué « l’intertextualité » ou la faute d’un « nègre » pour justifier leur méfait. Mais, lorsque deux journalistes français utilisent l’écriture comme procédé d’extorsion de fonds et le livre comme moyen d’intimidation et de chantage, alors on n’est plus dans la chronique littéraire ; on n’est plus dans le cas d’une faute morale excusable, mais en présence d’un délit grave que réprouve et punit la loi (Article 313-1 du Code pénal).

Notre parti c’est bien le Maroc

Le discours royal du 20 août est vertueux. Il porte l’espoir et l’espérance, deux vertus qui semblent avoir été rongées par l’incurie d’une classe politique, portée « à la polémique stérile et détestable qui n’est d’aucune utilité ». Ce discours, imprégné de franchise et d’à-propos, est plus qu’une remontrance. C’est un appel à la mobilisation et à l’action.I- Dans l’ordre politique, éthique et institutionnel national, le discours royal occupe une place spécifique avec un impact évident. Il est mobilisateur, conciliateur et programmatique.C’est l’un des éléments constitutifs de cette « symbiotique entre le Trône et le peuple » qui a forgé l’histoire du Maroc moderne.