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grand-amphi-3Conservateur, restaurateur d'art, médiateur culturel... beaucoup de vocations, de moins en moins de postes. Pour décrocher un emploi dans le secteur de la culture, en tant que fonctionnaire ou contractuel, priorité aux études longues, aux stages et à la mobilité.

Public et privé, recrutement à la baisse

Du Festival de Cannes aux Journées du patrimoine, en passant par les multiples manifestations artistiques organisées dans chaque ville : l'offre culturelle, en France, reste riche et diversifiée !

Pour la faire exister, le secteur s'appuie sur plus de 265 000 associations et 160 000 entreprises culturelles. À la clé : près de 600 000 emplois liés, de près ou de loin, au secteur. On dénombre plus précisément 350 000 professions culturelles à proprement dites (artiste dramatique dans un théâtre par exemple).

La France compte plus de 1 200 musées, une centaine de monuments nationaux. Par ailleurs, 184 villes ou pays d'art et d'histoire qui emploient des animateurs et des guides conférenciers.

Cinéma, spectacle vivant, patrimoine... la culture reste, en France, une affaire d'État. Le ministère en charge de la Culture définit la politique culturelle, gère des établissements publics comme le musée du Louvre ou la Cité de la musique.

Les recrutements se font au compte-gouttes, surtout dans la fonction publique d'État.

Dynamiques en matière de projets culturels, les collectivités (régions, départements, communes) emploient de nombreux professionnels, notamment à la conservation du patrimoine.

Associations organisatrices de festivals et de manifestations culturelles, centres d'art contemporain, galeries d'art... le secteur privé embauche pour des missions ponctuelles, sur des contrats de courte durée.

De la conservation à la médiation, de nombreux métiers

grand-amphi-4De la médiation culturelle à la conservation du patrimoine, en passant par l'administration et la gestion de lieux culturels, ou encore l'élaboration et la promotion d'évènements, la palette de métiers offerte dans le secteur reflète sa richesse !

Qu'ils valorisent les monuments ou les oeuvres d'art auprès du public (animateur, guide conférencier...), ou qu'ils veillent à leur préservation au sein d'un musée ou de l'un des 14 000 monuments classés (conservateur, architecte...), les professionnels du patrimoine occupent souvent un emploi stable dans la Fonction Publique, accessible sur concours.

En management culturel, associations et lieux culturels emploient par exemple des directeurs de manifestations, des attachés de presse.

Les Drac (directions régionales de l'action culturelle) recrutent notamment des conseillers culturels et des directeurs des affaires culturelles.

De leur côté, les médiateurs culturels s'insèrent davantage au sein de structures privées (associations, musées) ou de collectivités locales.

Formations : la course au diplôme

Dans le secteur culturel, un niveau bac + 5 est requis. Reste à choisir parmi plus de 280 formations en gestion et administration de la culture, dont un important volume de masters universitaires. A signaler, le master conservation-restauration des biens culturels de la Sorbonne.

Pour le secteur du patrimoine, citons deux établissements réputés : l' INP (Institut national du patrimoine), qui prépare aux métiers de conservateur ou de restaurateur d'art, et l' École du Louvre, qui dispense des formations en histoire de l'art, en muséologie... ouvrant à la médiation culturelle. A signaler, les DNSEP mention conservation-restauration délivrés aux beaux-arts de Tours (TALM) et d'Avignon (ESA).

Enfin, une poignée d'écoles privées préparent au marché de l'art, au management culturel...

Quelle que soit la formation choisie, multiplier les stages et les expériences (associatives notamment) tout au long de son cursus permet de se constituer un carnet d'adresses et de justifier d'une expérience significative.

Source : onisep.fr/2016