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art-vivire-1L’art de vivre marocain est la synthèse de multiples apports des différentes populations qui sont passées par le pays ou qui s’y sont installées. C’est le fruit d’un patrimoine qui s’est constitué au fil du temps, qui s’est transmis de génération en génération et qui a fini par donner lieu à des manières de vivre, des styles, des arts et des métiers.

C’est d’une telle source que la personnalité et le génie marocains puisent leurs traits fondamentaux. Le style de vie marocain prend des formes différentes suivant la diversité des environnements naturels et humains qui caractérisent le pays.

Il s’exprime dans les arts musicaux, chorégraphiques ou plastiques, dans les chants, la littérature ou la religion.

Il s’incarne aussi dans l’architecture, dans les objets de la vie quotidienne, les vêtements, dans les postures et les gestes des hommes et des femmes, dans les divers instants de leur vie

La cérémonie du thé

Après les dattes et le lait, le thé est l'une des constantes incontournables des traditions d'accueil et de savoir-vivre au Maroc.

 

Le thé, en feuilles ou en poudre, est importé de Chine depuis son adoption par les Marocains. Ce sont les négociants anglais qui l'y ont introduit, vers le milieu du XIXe siècle, par Tanger et Essaouira.

 

Le cérémonial du thé varie selon les régions, la qualité du visiteur et les moyens de l’hôte. Il est réglé, dans chaque famille, par un préposé réputé pour la qualité de sa préparation, laquelle nécessite du thé, du sucre en pain (cône enveloppé dans du papier violet) et de la menthe fraîche.

La cérémonie du thé est rythmée par les trois principaux repas de la journée, les poses du milieu de matinée et de fin d’après-midi. Selon le moment de la journée, le thé peut être plus ou moins fort, additionné ou non de menthe.

Dans certaines familles, des aromates sont ajoutés dans la théière : sauge et basilic en été ; absinthe et ambre gris en hiver ; fleurs d’oranger ou de bigaradier, verveine, marjolaine au printemps ; lavande et anis à Essaouira et même du safran dans la région de Taliouine au sud.

La cuisine marocaine

La cuisine marocaine, raffinée, riche et variée, occupe une place de choix dans la gastronomie mondiale et va de pair avec la légendaire hospitalité, la convivialité et le savoir-vivre de ce pays. Certaines villes telles que Fès, Meknès, Tétouan, Marrakech ou Rabat sont, plus que d’autres, les hauts lieux de cette tradition.
On y cuisine de très nombreuses variétés de mets dont le couscous et le méchoui restent les plus connus en Occident où ils ont depuis longtemps été adoptés et où ils font désormais partie de ses traditions culinaires.

Le couscous, le plat le plus représentatif de la cuisine marocaine, est présent dans de nombreuses cérémonies religieuses et familiales et couronne tout bon repas. Dans la majorité des familles, on le prépare pour le déjeuner du vendredi, jour de recueillement et de prière collective ; ce qui permet d’en offrir aux nécessiteux du quartier.
Le méchoui, la pastilla, le kebab et le poulet au citron sont, sans conteste, des fleurons de l’art culinaire marocain. On ne saurait non plus passer sous silence les nombreuses et savoureuses recettes de tajines de viandes, poissons, volailles et les légumes farcis.
Enfin, un repas ne saurait être complet s’il n’était suivi du délicieux thé à la menthe, devenu partie intégrante du savoir-vivre des Marocains.