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- Écrit par Source: CNRS INSB/ techno-science.net/ le 10-08-2019
Contrairement aux animaux qui acquièrent leur forme pendant le développement de l'embryon, celle de la plupart des plantes est indéfinie car elles produisent de nouveaux organes comme les feuilles pendant toute leur vie. Le mécanisme génétique qui permet cette capacité est identifié mais son origine évolutive est inconnue.Les chercheurs ont montré que chez les mousses, reliques des premières plantes terrestres, ce mécanisme contrôle le développement de la tige alors que sa croissance est limitée. Ces résultats publiés dans la revue Current Biology suggèrent que le mécanisme en question existait avant que les plantes n'acquièrent la capacité à pousser indéfiniment, et permettent de mieux comprendre comment la forme des plantes a changé depuis leur origine il y a plus de 450 millions d'années.
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- Écrit par techno-science.net/ juin 2017
Une équipe de chercheurs issus du CNRS, du CEA, des universités Paris Diderot, Paris Descartes, Paris-Sud (1), Harvard Medical School et Lebanese American University, a découvert un nouveau système de réparation des dommages causés à l'ADN par les dérivés toxiques du glucose appelés glyoxals. Leur fixation sur les guanines (G), l'un des quatre composants A, T, G, C de la séquence d'ADN, entraîne mutations et cancers. La protéine DJ-1, antiparkinson, répare les guanines endommagées par les glyoxals, prévient l'apparition de mutations, et pourrait être la cible de nouveaux agents anticancéreux. Ces résultats sont parus dans la revue Science, le 8 juin 2017.
Notre patrimoine génétique est constamment menacé par des toxiques externes, comme les rayons UV ou la fumée de tabac, et des toxiques endogènes, tels que les radicaux libres, dérivés nocifs du métabolisme de l'oxygène ou les glyoxals, dérivés nocifs du métabolisme des sucres. Ces derniers, les glyoxals endommagent l'ADN du fait de leur réactivité chimique, et entrainent mutations et cancers.
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- Écrit par techno-science.net/7-10-2016
Selon les résultats d'une étude publiée dans la revue Nature par des chercheurs de l'Université McGill, l'horloge biologique cérébrale stimule les signaux de soif dans les heures qui précèdent le sommeil.
Cette découverte et celle du processus moléculaire sous-jacent jette pour la première fois la lumière sur la façon dont l'horloge biologique assure la régulation de certaines fonctions physiologiques. Et bien que cette étude ait été réalisée chez la souris, " ses résultats pourraient mener à la mise au point de médicaments qui ciblent les récepteurs intervenant dans les perturbations causées par le décalage horaire et le travail par quarts ", affirme Charles Bourque, auteur en chef de l'étude, professeur au Département de neurologie de l'Université McGill et scientifique rattaché au Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.Les scientifiques avaient déjà observé que la quantité d'eau ingérée par les rongeurs augmentait considérablement au cours des deux heures précédant immédiatement le sommeil.
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