‘’L’histoire du peuple sahraoui’’ est un mythe entretenu par Alger, écrit le site d’information français ‘’Agoravox’’, affirmant que ‘’le Sahara est une entité géographique et non pas un peuple. Il y a un Sahara au Maroc comme il y en a un en Algérie, en Tunisie, en Mauritanie, en Libye, en Egypte au Mali et au Niger’’. Dans son article richement documenté, l’auteur décortique quelques vérités historiques sur le long combat du Maroc pour le recouvrement de son unité territoriale.
‘’C’est à la demande du Maroc en 1963 que Sidi Ifni et le Sahara espagnol ont été inscrits par l’ONU sur la liste des territoires non-autonomes’’, rappelle-t-il, en indiquant que l'Espagne ‘’a rétrocédé Sidi Ifni en 1969, conformément à la résolution 2072 de l'Organisation des Nations unies (1965), qui appelle à la décolonisation de Sidi Ifni et du Sahara occidental, mais elle a conservé le Sahara occidental jusqu'au début de la marche Verte (1975) qui a bouté définitivement le colonisateur espagnol des terres marocaines’’.
Il rappelle aussi que c’est en octobre 1956 que le Maroc affirma auprès du Conseil des tutelles des Nations Unies ses droits sur Sidi Ifni, Saquia El Hamra et Oued Eddahab (Rio de Oro). Cette revendication a été réaffirmée en 1958 par le regretté Souverain feu SM Mohammed V lors de son célèbre discours de M’hamid El Ghizlane.
L’article souligne également que dans le texte de la conférence de Tanger 1958, signé par le Néo-Destour Tunisien, l’Istiqlal Marocain et le FLN Algérien, l’on peut lire la résolution suivante: ‘’Constatant par ailleurs que la lutte menée par les populations pour leur libération de la domination coloniale et leur retour à la patrie marocaine, s'inscrit dans l'unité historique et technique du Maroc, comme elle traduit les aspirations profondes de ces populations’’. A cette époque, rappelle l’auteur de l’article, il y avait même une direction des affaires sahariennes et frontalières au ministère marocain de l’Intérieur et une émission radio ‘’la voix du Sahara Marocain’’, poursuit-il.
L’auteur rappelle aussi ‘’La Guerra Olvidada’’ qui signifie "la guerre oubliée", nom donné aux opérations militaires menées par l'armée de libération marocaine entre octobre 1957 et avril 1958 contre les troupes coloniales espagnoles pour libérer Sidi Ifni, Tarfaya et les régions du Sahara dit ‘’occidental’’.
Cette guerre est considérée comme faisant partie du mouvement général de décolonisation qui s'étendit en Afrique durant la deuxième moitié du XXe siècle. La guerre fut dirigée principalement par des éléments de l'armée de libération marocaine, la même formation militaire de libération qui lutta pour l'indépendance contre les Français, dirigée par le général marocain Ben Hammou de la tribu des Aït Baamrane. Cette formation militaire marocaine lança des opérations militaires dans tout le Sahara dit ‘’occidental’’ et le sud de la Mauritanie qui étaient à l'époque colonie française. En 1958, des accords sont signés entre le gouvernement espagnol et le Maroc. Celui-ci obtient la rétrocession de la région de Tarfaya (Cap Juby), à l'exclusion de Sidi Ifni et du reste du Sahara espagnol récupérés plus tard par le Maroc en 1969 et en 1975’’, note-t-il.
L’auteur souligne, par ailleurs, que sur le plan international, la Cour Internationale de Justice de La Haye en 1975 a répondu de façon claire que le territoire du Sahara n’était pas un terrain sans maitre d’une part et que des liens d’allégeance ‘’unissaient les habitants du Sahara aux sultans du Maroc’’. Les liens d’allégeance avec les Rois du Maroc étaient les seuls liens de souveraineté qui unissaient aussi les autres régions du Maroc notamment des villes comme Marrakech, Agadir, Fès, Oujda, Meknès ou Tanger, rappelle-t-il.
‘’La réponse du Maroc a été on ne peut plus claire : à la fin du protectorat franco-espagnol, les populations des autres régions du Maroc liées aussi au Royaume par les liens d’allégeance n’ont jamais été consultées sur leur appartenance ou non à ce pays qui existait en tant que tel avant l'arrivée des français et des espagnols. Pourquoi alors la zone sud du Sahara dit occidental ?. Par ailleurs, si consultation il y a, elle devait englober tous les habitants originaires de ce Sahara et qui se trouvent par milliers dans les autres régions du Maroc, note l’auteur, estimant que cela aurait été un non-sens. C’est fort donc de l’avis de la CIJ que feu SM Hassan II avait entamé des négociations avec l’Espagne pour récupérer ce territoire après la Marche Verte.
L’auteur de l’article relève également que l’Algérie, prenant prétexte de la défense du ‘’peuple du Sahara’’ mène une véritable guerre contre le Maroc. Il s’agit d’abord d’une guerre économique ‘’en s’engageant dans une course folle aux armements pour mettre à genou le Maroc qui dispose de moins de ressources et en maintenant fermées les frontières Est du pays pour le couper du reste du Maghreb et de son prolongement arabe’’, d’une guerre diplomatique ‘’en mobilisant ses diplomates dans toutes les organisations et forums internationaux contre le Maroc, en finançant toutes sortes de lobbies pour s’opposer systématiquement au Maroc partout’’ et une guerre tout court, ‘’en armant et en abritant des combattants contre le Maroc, pays voisin’’. Plus grave, encore, la guerre médiatique menée par l’Algérie contre le Maroc, note l’article, ajoutant qu’elle est ‘’beaucoup plus grave car elle entretient toute une génération d’Algériens dans une hostilité maladive à l’égard du Maroc présenté comme un ennemi et une menace pour l’Algérie
Source : MAP-Strasbourg/ 12 mars 2016