Eux

Elle, c’est l’élection législative marocaine du 7 octobre. Eux, c’est un tout collectif, massif, conséquent, constitué de cinq millions d’individus, appelés communément MRE, et qui pèse quelques milliards de dirhams l’an. La relation entre elle et Eux est un paradoxe, une équation rendue insoluble en dépit du bon sens.

Premier terme de l’équation : inclusion

MRE

L’exercice des droits civiques est un principe intangible en démocratie. C’est un élément constitutif de la liberté et de la dignité humaine. Il ne peut-être restreint ou exclusif, réservé à une catégorie de personnes à l’exclusion des autres, sous peine de porter préjudice à l’idée même de démocratie. Priver, sans raison valable, une seule personne, fusse un « salafiste » controversé, de cet exercice est une infamie.

Les MRE Hamzat Wasl

« Je trouve désastreux que les honnêtes gens aient aujourd'hui autant de raisons de se sentir non pas seulement impuissants, mais humiliés et offensés »[1]

« Comparaison n’est pas raison »

Certes, mais un « homme averti en vaut deux »[1].

mythe du peuple sahraoui

‘’L’histoire du peuple sahraoui’’ est un mythe entretenu par Alger, écrit le site d’information français ‘’Agoravox’’, affirmant que ‘’le Sahara est une entité géographique et non pas un peuple. Il y a un Sahara au Maroc comme il y en a un en Algérie, en Tunisie, en Mauritanie, en Libye, en Egypte au Mali et au Niger’’. Dans son article richement documenté, l’auteur décortique quelques vérités historiques sur le long combat du Maroc pour le recouvrement de son unité territoriale.

Ban-Ki-moon

L’instance onusienne est coutumière du moins bon et du mauvais. Ce machin, au sens Gaullien du terme, a raté des rendez-vous importants avec l’histoire. Elle a certes survécu à des décisions qui ont discrédité son action et montré ses limites. Mais, elle fait toujours comme si. Lors de sa dernière visite au Sahara son Secrétaire général, Ban Ki-moon, a confirmé par ses « dérapages verbaux » et ses « propos outrageux » cette hypothèse. Il a rajouté de la complexité et de la confusion à un dossier qui n’en avait pas besoin.

Un CCM à Paris

L’idée d’un Centre Culturel marocain à Paris est une douce arlésienne qui a longtemps hanté la chancellerie de la rue le Tasse et titillé les Ministres qui se sont reliés à la Culture ou aux affaires des Marocains de l’Etranger. Son évocation était même devenue un motif de gêne pour notre diplomatie. Cette idée tant rêvée, espérée et attendue, SM. Le Roi Mohammed VI l’a rendue effective et réelle, ce 17 février. On ne peut que lui être reconnaissant avec révérence.